Plus jamais ça ! C’était le cri lancé par les Européens après la catastrophe de Lampedusa en octobre 2013. 360 migrants avaient péri, venus de l’autre rive de la Méditerranée
Depuis, le centre d’accueil de la petite île italienne a été fermé et l’Italie a lancé Mare Nostrum, une opération militaro-humanitaire qui recueille en mer les réfugiés qui tentent de rejoindre l’Europe.
Deux éléments qui ont eu pour conséquence de modifier les routes de l’immigration et d’accroître encore le nombre des départs puisque la traversée est devenue moins périlleuse pour les migrants, et plus simple à organiser pour les passeurs.
Résultat, les migrants arrivent escortés par la marine militaire italienne et ils débarquent en masse, principalement sur les côtés du sud de la Sicile, souvent dans des petites villes qui ne sont ni préparées ni équipées pour recevoir un nombre toujours plus important de personnes. Pozzallo est l’une de ces communes qui accueillent ceux qui fuient la guerre, la dictature et la misère. Son maire fut le premier à lancer un cri d’alarme, en parlant d’un deuxième Lampedusa. Comment la petite ville fait-elle pour gérer ce flux incessant ?
2014 © Meline FREDA | ARTE