600 personnes ont péri dans la savane et plus de 2 millions de sinistrés ont encore besoin du soutien de la communauté internationale. Plus d’un million d’hectares de terres fertiles a été submergé. De vastes zones sinistrées sont encore inaccessibles par voie terrestre en raison des nombreuses routes impraticables et des ponts détruits.
Des habitants, déplacés dans des camps, se retrouvent ainsi à plus de 15 kilomètres de leurs champs, soit un jour de marche aller-retour. La saison des pluies menace et les problèmes sanitaires risquent de s’amplifier.
Le soutien de l’Etat est très limité et seul un tiers des aides d’urgence promises par l’ONU a été versé au Mozambique. Le gouvernement espère obtenir 3 milliards d’euros de la part de la communauté internationale pour réparer les dégâts causés par le cyclone. Les prochains mois s’annoncent critiques pour ce pays de 30 millions d’habitants, parmi les plus pauvres au monde.
2019 © Michael UNGER | ARTE